Chaque prêt immobilier s’accompagne en général d’une assurance. Cette dernière vous protège, vous et votre banque. Si vous êtes dans l’impossibilité de rembourser votre crédit, l’assurance verse à votre place les mensualités (sous conditions). Son rôle est crucial et son choix mérite toute votre attention. Pour vous aider à bien la choisir, voici 10 conseils à ne pas négliger.

 

Conseil n°1 : soyez attentif aux garanties couvertes

 

Selon le contrat d’assurance prêt immobilier souscrit, les garanties ne sont pas les mêmes. Prenez le temps de les comparer et attardez-vous sur un certain nombre de points :

 

      Quelles sont les garanties proposées par l’assureur ? Elles sont toujours indiquées dans la fiche standardisée d’information remise par votre banque ou votre assurance.

      À quelles conditions ? La compagnie peut prévoir de ne plus vous couvrir sur certains points à partir d’un âge précis ou au-delà de x années de prêt.

 

Certaines garanties sont obligatoires. C’est le cas de l’assurance décès et de l’assurance invalidité. Vous êtes toujours couvert dans ces conditions :

 

      Lorsque votre invalidité est totale (au moins 66 %) et/ou lorsque votre autonomie est réduite à son maximum (perte de 100 %).

      Lorsque votre invalidité permanente partielle est d’au moins 33 %.

      Enfin, en cas d’invalidité temporaire totale (avec une limite de temps propre à chaque contrat).

 

Conseil n°2 : prenez le temps d’étudier les exclusions

 

Même si certaines garanties sont obligatoires, mieux vaut étudier les exclusions pour profiter d’une protection complète. Car les compagnies d’assurances peuvent refuser de vous indemniser dans certains cas (accident lors d’un sport extrême ou invalidité liée à certaines pathologies). Lisez avec soin les conditions générales pour en prendre bien connaissance.

 

Conseil n°3 : optez pour des garanties irrévocables

 

En plus des garanties obligatoires, votre assurance prêt immobilier peut en contenir d’autres (perte d’emploi par exemple). Il est conseillé de vérifier leur irrévocabilité. Si elles le sont, vous restez couvert, même lors d’un changement de situation (état de santé, reconversion professionnelle, etc.). Vous n’aurez rien à déclarer à votre assureur.

 

Conseil n°4 : calculez bien le coût de votre assurance

 

Avant de vous engager, prenez soin de calculer le montant de vos mensualités et le coût total de l’assurance (frais de dossier inclus). Cela vous permettra de comparer les différentes propositions.

 

Conseil n°5 : intéressez-vous au délai d’acceptation

 

Après réception de votre questionnaire de santé et de l’ensemble de vos documents, l’assurance peut être plus ou moins longue à vous répondre. Si vous êtes pressé, soyez attentif au délai d’adhésion de la compagnie de votre choix.

 

Conseil n°6 : renseignez-vous sur les conditions liées à l’assurance chômage

 

Cette garantie facultative peut être intéressante, mais se montre souvent onéreuse. Il faut en étudier toutes les conditions, et les exclusions ne doivent pas être trop nombreuses ni trop restrictives.

 

Conseil n°7 : vérifiez le taux de couverture

 

On appelle quotité ou taux de couverture, le pourcentage de l’emprunt couvert par votre assurance. Il est conseillé d’opter pour un taux de 100 % minimum.

 

Conseil n°8 : ne changez pas de contrat sans vérifier les garanties

 

Si vous renégociez votre contrat pour bénéficier de tarifs avantageux, assurez-vous de bénéficier des mêmes garanties.

 

Conseil n°9 : intéressez-vous aux franchises

 

Dans certains contrats, une franchise est prévue. Elle peut être comprise entre 60 et 180 jours.

 

Conseil n°10 : calculez le TAEA

 

Le TAEA est le taux annuel effectif d’assurance. Ce pourcentage représente le taux réel du coût de votre assurance pour toute la durée du prêt.

Lorsque vous comparez diverses offres d’assurances, intéressez-vous à ces 10 points cruciaux. Cela vous permettra de faire un choix éclairé et d’opter pour la formule la mieux adaptée.