Issu du terme « Cacherout », le mot « cacher » trouve désormais sa place dans la restauration française. Ce code alimentaire, respecté par tous les Juifs, est aussitôt devenu une tendance pour beaucoup, depuis sa sortie de la sphère exclusivement juive. Parmi les aliments casher, il y a la « viande cacher ». Selon la Torah, une viande est considérée comme « casher » seulement si elle vient d’un animal « pur ». Ce n’est qu’ensuite qu’un consommateur, juif ou pas, pourra commander un plat à base de viande dans un restaurant cacher. Comment une viande peut être qualifiée parmi l’alimentation casher ?
De la viande certifiée « Kasher »
Pour qu’une viande soit classifiée parmi les aliments kasher, il doit remplir certaines conditions. Autrement dit, celle-ci ne pourra pas être consommée par une personne respectant les lois diététiques de la Cacherout, si les garanties suivantes ne sont pas emplies. D’abord, il faut qu’elle soit issue d’une espèce « pure », c’est-à-dire permise par la Torah. Il faut ensuite vérifier si l’animal a été abattu selon le rite. Avant de devenir une viande casher, la bête ou la volaille en question doit aussi être examinée et abattue par un « Cho’het ». Il faut alors que ce professionnel de l’abattage rituel procède au « nikkour » et à la « cachérisation », en d’autres termes à l’élimination du sang de l’animal en intégralité. En répondant à ces exigences, une viande sera officiellement casher.
Manger des animaux permis
Pour manger cacher, il est possible de commander de viandes cacher comme le bœuf, le mouton, l’agneau, le cerf, la chèvre ou encore le taureau. Côté volaille, un juif ou une personne fréquentant un resto cacher s’oriente souvent vers le poulet, l’oie, la dinde ou le canard. Toutefois, il faut noter dans l’alimentation cacher les volailles « pures » sont ceux exclus par l’interdiction de la Thora. Concernant les animaux aquatiques, les juifs ont l’habitude de manger tout genre de poisson.