La police ou la gendarmerie vous a arrêté sur la route, ivre au volant. Votre état d’ébriété est validé par un éthylotest. L'agent n'a pas d'autre choix que de vous sanctionner en vous retirant votre permis de conduire. Comment alors assurer votre voiture après une suspension de permis pour alcoolémie?

Alcool au volant : retrait et suspension de permis !

30 % des décédés de la route sont dus à une ivresse au volant, en France. Au regard de ce taux particulièrement préoccupant, la loi française s’est rendue plus sévère en cas de non-respect du code de la route, afin de réduire drastiquement ces infractions qui entraînent la mort. La loi française considère qu’avec un taux d’alcool de 0,5g/l de sang, un automobiliste est alcoolisé. Ce taux est fixé à 0,2g/l de sang s’il s’agit d’un conducteur en période probatoire des suites d’une ou de plusieurs infractions précédentes. Le permis de conduire est retenu par la police ou la gendarmerie pour un délai de 120h, afin de permettre d’analyser le niveau exact d’alcoolémie de l’individu lors d’une seconde vérification. Le permis est rendu à son propriétaire si le taux d’alcoolémie n’est pas confirmé. En revanche, une suspension administrative est prononcée par le préfet si les analyses démontrent que le conducteur était bel et bien ivre. Ces circonstances ont pour effet immédiat de résilier le contrat d’assurance en cours. En effet, les assureurs peuvent, et à raison, considérer qu’une infraction au code de la route d’une telle gravité augmente considérablement les risques. Sans assurance, point de conduite: prendre la route sans assurance est considéré comme un délit, avec de lourdes conséquences pénales, une suspension du permis et une mise en fourrière de la voiture. Le conducteur sans assurance se voit aussi écoper d'une amende de 3 750 euros. Alors où s'assurer après une suspension de permis pour alcoolémie? Nous en parons maintenant, et découvrez quelques éléments additifs sur assurance-auto-stupefiant-alcoolemie-retrait-permis.com.

Comment s'assurer après une suspension de permis pour alcoolémie?

Question importante! En effet, dès que la suspension judiciaire ou administrative est prononcée, la loi exige de l’automobiliste qu’il en informe sa compagnie d’assurance dans les quinze jours suivant la notification officielle. Devant de telles circonstances, l’assureur a souvent deux alternatives. Soit, il choisit de résilier le contrat d’assurance en cours, soit il décide d'appliquer des surprimes. Elles sont extrêmement onéreuses car elles peuvent atteindre plus de 200%. Dans les deux cas, l’automobiliste sanctionné doit reconsidérer son assurance actuelle. Le plus souvent, il est conseillé de contacter un assureur spécialisé qui peut proposer une formule adaptée, qui offre une garantie après malus ou bien une garantie après un retrait de permis. Les démarches pour une telle souscription par compte bancaire se font en ligne et en toute fiabilité. Il vous est possible de demander des devis gratuitement afin de mieux comparer les tarifs. L’assureur aura besoin du relevé d’informations de l’automobiliste ou à défaut une déclaration sur l’honneur des antécédents du conducteur au volant. Ce document est nécessaire car il permet à l’assureur d’établir précisément le niveau de risque. Une fois les démarches validées, la carte verte est directement envoyée par e-mail.

Comment faire pour récupérer son permis de conduire à l’expiration de la période de retrait ?

La démarche de récupération du permis de conduire se base sur le principe de la sécurité. L’Administration a en effet le devoir de s’assurer que l’individu reprenne la route en ayant adopté un comportement responsable au volant et en ayant toutes ses réflexes de conducteur. Ainsi, pour le cas d’une alcoolémie au volant, la démarche de récupération du permis commence par un examen médical obligatoire. Cet examen est fait par la commission médicale de la préfecture ou bien par médecin qui a reçu l’agrément du préfet. Un test psychotechnique est aussi obligatoire si la suspension est de six mois ou plus. Le but de ces examens et tests est de s’assurer que le conducteur est réellement apte à reprendre le volant et ne représente pas un danger pour lui-même, pour ses passagers et pour autrui. Un résultat positif à l’issue de ces différents examens donne le droit de demander à récupérer le permis de conduire.

Alcool et conduite : prudence est mère de sûreté, ne prenez pas le volant

Malgré tout, il est indispensable d’adopter un comportement adulte au volant. Un verre n’est jamais anodin. Lors d’une soirée entre amis ou en famille, il arrive à chacun de boire de l’alcool de manière récréative. Chaque verre que vous aurez bu fait augmenter votre taux d’alcool d’environ 0,25g/litre de sang. Si vous êtes malade ou sous traitement médical, ou stressé par le travail ou bien si vous êtes tout simplement fatigué etc., les conséquences de l’alcool sur votre corps et votre lucidité sont susceptibles d’être plus importantes que si vous aviez toutes vos facultés. Boire à jeun accélère aussi l’état d’ivresse : en à peine quinze minutes, sans rien d’autre dans l’estomac qu’un verre de l’alcool, le taux d’alcoolémie atteint 0,5g/litre de sang. Si vous buvez en mangeant ou en grignotant, vous aurez autant d’alcool dans le sang en à peine une heure de temps. Inversement, le taux de l’alcool baisse de 0,10g par litre de sang en moyenne en soixante minutes. Mais prudence est mère de sûreté : ne prenez pas le volant si vous avez bu de l’alcool.